présentation

Le principe

Hydrogommage Et Aérogommage

Issus du sablage, ces procédés ont permis d’améliorer la qualité de finition du travail, ainsi que son rendement. Utilisant une technique écologique de nettoyage par micro-abrasion – obtenue par la projection d’un granulat à très basse pression (0.5 à 5 bars) par un volume d’air important – ils préservent vos supports d’une altération irréversible.

hydrogommage

Eau

Nécessite aucun produit chimique.
Respect de l’environnement et des utilisateurs en limitant les dégagements de poussières.

Air

Pas de silice libre (cancérigène).
Respect de l’environnement et des utilisateurs en limitant les dégagements de poussières.

Granulat

L’intégrité du support est respectée (accepté Monuments Historiques).
Évite la formation d’électricité statique et d’étincelles chaudes.

Aérogommage

L’aérogommage est issu du même procédé que l’hydrogommage, à la différence près qu’ici nous n’utilisons pas d’eau. Son application est donc plus poussiéreuse mais aussi plus rapide. On la préfère en général pour le travail du bois et du métal, afin d’éviter la formation de tâches (le châtaignier, par exemple, noircit sous l’action de l’eau) ou de rouille.

Un aérogommage plus spécifique, nommé microsablage ou sablage doux, permet un meilleur rendu visuel du travail effectué.

Notions fondamentales

Dans les traitements de surface par impacts, le projectile tient le rôle principal. Il est l’outil de précision, qu’il faut savoir choisir et utiliser suivant la nature du subjectile et du résultat recherché. Ce choix se fonde sur l’étude de 7 paramètres :

Plus un projectile est dense et plus sa vitesse est importante, plus son impact sera important. Lors de l’impact, le projectile voit son énergie cinétique se transformer en travail, occasionnant une déformation de la surface. Le rebond du projectile provoque alors une réaction en chaîne de cette énergie et prolonge l’abrasion.

Le projectile imprime sur la surface une marque liée à sa forme. Les formes rondes sont plus adaptées au nettoyage d’aspect ou de précontrainte**, tandis que les formes angulaires sont plus adaptées aux travaux de préparation de surface dont le but est d’obtenir une certaine rugosité.

Chaque abrasif a une dureté qui lui est propre et qui motive sa sélection, en fonction de la nature de la surface à traiter et du type de résultat recherché. Elle détermine aussi la longévité du projectile et des équipements.

C’est la capacité de l’abrasif à ne pas éclater après impact et à conserver sa forme, donc ses caractéristiques, pour pouvoir être réutilisé et augmenter son rendement.

Elle tient compte de la nature, de l’épaisseur, de la forme ou de la qualité de la pièce à traiter, de son état initial et du résultat attendu. Ici, sont également pris en considération, le produit projeté et son procédé de projection.

Elle définit le calibre du grain. Son gabarit est déterminé par tamisage et selon la norme AFNOR NF X 501 et ISO 565. Elle influe sur le rendement et la qualité du travail. À vitesse égale, un grain de gros gabarit aura un impact plus conséquent, tandis qu’un grain de petit gabarit augmentera le nombre d’impacts et assurera un meilleur recouvrement.

Il est fonction des caractéristiques du grain. Il déterminera en partie le coût de l’intervention, lié au prix d’achat du grain et à sa consommation lors du traitement.